Le dimanche soir de la folle semaine de Para-Agility, nous sommes tombés d'accord avec Bruno, Christine et Denis que nous ne pouvions pas attendre une année avant de se revoir.

Direction internet, les gîtes de France.... et nous avons découvert un "petit" gîte juste tip-top pour toute l'équipée.

Accessible pour moi, en rase campagne, joli comme tout et chacun avait presque le même temps de route, que demander de plus ? Peut-être un petit rayon de soleil ? On l'a eu, on l'a eu.. le temps de faire une photo de groupe pendant l'apéro du dimanche midi , mais c'était bien le seul moment. Heureusement qu'il était dans nos coeurs. Entre tempête de vent et déluge de pluie, on était servis.

Allé, place aux photos, beaucoup plus sympa que les blablas.

Le total-look fashion pour la 1ère sortie matinale des chiens...

vous admirerez l'accord de couleurs entre chaussures,  veste et pyjama

Tu crois qu'ils vont vouloir sortir les bipèdes ? - T'inquiète y'en a bien un qui va motiver les autres

Petite princesse dans les bras de son Pôpa

Euh... Dooooni tu me fais quoi dans le dos là ?

Titi-petit prince aux yeux d'ange

Comment occuper une border quand le temps n'est pas à la promenade ? - Plier 2-3x les genoux en faisant croire qu'on va sauter, courir ou toute autre activité.... la border est toujours prête au départ (y'a quand même des maîtres sadiques lol)

Vous faites quoi les filles ????? Venez sur la plage, c'est crôô bien !

Euh.. je l'ai pas vu le bâton là !

Comme s'il n'y avait pas assez d'eau qui tombe du ciel.... allons faire les gros rats tout mouillés

Ca n'a pas l'air comme ça, mais les dernières photos étaient sous un déluge magistral.

Retour au gîte pour se sécher, se réchauffer, faire quelques 4 heures.... et découvrir ensuite l'attaque de la souris verte.. ou bleue .

Non mais sérieusement, je peux vous écraser la plus grosse des araignées, velue pas velue, petites ou grandes pattes sans un seul soucis, ça ne me fait pas broncher. Mais les rongeurs.... aaaaaaaargggggghhh

Et nous ne le savions pas, mais nous n'étions pas 6 dans le gîte.... mais 7 !!!! Saleté de bestiole !

En exclusivité mondiale, je vous présente donc l'histoire de la traque à la souris, version bordo-charentaise (oui là je rigole... mais perso je menais pas large du tout sur le moment).

1ère étape : apercevoir la bêêêteeuuuh qui fait si peur à la suissesse.

2e étape : bien écarter les rideaux

3e étape : Réfléchir : Ouais mais bon, là je vois pas comment faire ???

Peut-être la déloger avec le balai ?

Non non, beaucoup mieux : la souris, vous ne la verrez pas, vous ne l'entendrez pas...

mais vous la sentirez arriver ! Merci Carrouf' et son déo WC senteur marine !!!!

Pour toute question relative aux détails techniques, vous adresser à Christine et Denis, je suis sûre qu'ils se feront un plaisir de tout vous essssssssplicationner !

Cette fois c'est bien vrai : l'automne est là (j'irais presque jusqu'à dire que l'hiver n'est pas loin).

Et qui c'est la gourde qui a eu la flemme de chercher la couverture doublée en polaire pour ses jambes avant de promener le fou ? hein ?

Et qui est l'autre gourde qui n'a pas voulu doubler la paire de gants, ni sortir le bonnet ?

Résultat : jambes gelées, mains réduites à l'état de ptits bâtons insensibles, oreilles prêtes à tomber

Pourtant en voyant la neige sur le Jura ce matin j'aurais presque pu me méfier. Reste à en rire et retenir la leçon.... Sortons les affaires d'hiver !

Et en attendant Arko a retrouvé toute son énergie hivernale, tout foufou, tout content, à courir de droite et de gauche (et il mue, mue, mue... vive le furminator !).

On dit bien que l'agility c'est pour toutes les races de chiens ? non ?

Et si ça ne s'arrêtait pas aux chiens ?

Là c'est une race tout spécialement pour ceux qui n'arrivent pas à se souvenir d'un parcours parce que ça va trop vite ;-)))

Merci à Petra pour le lien :-)

Je crois que ce chien veut vraiment que j'aie pleiiiiiin de cheveux blancs (bon c'est déjà bien parti, vive les colorations humm).

Sa dernière trouvaille ? S'offrir un petit empoisonnement à une substance neuro-toxique. Rien que ça

Hier durant la promenade, Crétin-de-mon-coeur s'est scotché sur un truc. Pas vraiment inédit comme attitude. Je le rappelle, il revient trèèèèès tranquillement dans les 5 minutes, faut pas pousser pépé quand il est pas décidé. Ouais ouais.

On arrive à la maison, je ramène le Lhassa des voisins chez lui. Me scotche à l'ordi un moment, Arko va se vautrer vers la baie vitrée. Normal.

Une demi-heure plus tard je me décide à changer d'écran, me pose sur le canapé et là j'entends un "boum". Euhhhhh... Je ré-entends un 2e "boum". Ouhla qu'est-ce qui se passe ?

Je retourne sur ma chaise et là je vois Arko qui tente désespérément de venir vers moi sans y parvenir. Il n'arrivait plus à coordonner ses 4 pattes. Au lieu d'avancer elles se croisaient. Aaaaaaarghhhhhhh.

Ni une ni deux, je saute sur le téléphone, appelle la véto, balance Arko dans la voiture (heureusement il arrivait malgré tout à se bouger, pas sans peine, mais bon, pas besoin de le porter). Je n'ai même pas tenté le vary-kennel, la banquette arrière était une meilleure option, pas de saut à faire (il en aurait été incapable de toute manière).

Jamais de ma vie je n'ai roulé aussi vite sur cette route. Prions qu'il n'y avait pas de radar.

Arrivée chez la vétérinaire, mon coeur prêt à exploser, je ne me pose pas la question s'il va bien vouloir entrer dans le cabinet.. on y va et pis c'est tout mon gros.

Aussi mal qu'il pouvait être, il a quand même réussi à se rebiffer quand on a voulu lui mettre la muselière, pfff. Là mon gars ça va pas le faire, tu arrêtes ton cirque (ça plaisante pas avec môman quand elle décide d'un truc dedzou !). Muselière mise. Une petite injection pour faire vomir monsieur... et 5 minutes plus tard de la terre qui sort, gloups.

Seulement malgré les vomissements, les papattes, elles voulaient toujours rien entendre. Se synchroniser ? Nan nan nan.

Bon, ben c'est parti pour une petite perfusion, un chouilla de valium.... et 1h15 d'angoisse pour moi à la maison à me demander si je vais pouvoir le récupérer (enfin je me suis fait tout un bon film bien stressant, je suis trèèèèès douée pour ça).

1h15 plus tard, je récupère mon follo.... qui avait l'air d'avoir pris la cuite de sa vie !!! Tu m'étonnes entre l'apomorphine pour vomir et le valium... y'avait de quoi .

Durant la soirée les symptômes se sont légèrement atténués. Il trébuchait beaucoup mais plus de papattes qui se croisent.. et ce matin c'était quasi bon, encore un peu château-branlant par moment, mais négligeable.

Pfff j'ai eu la peur de ma vie hier, me suis revue il y a un an à ne pas savoir ce qu'il allait advenir de ce poilu que j'aime tellement fort.

Hypothèse possible de tout ça : une odeur super mega bonne sur de la terre avec un champignon toxique en-dessous.

Y'en a un qui va faire un bout de promenade en laisse là-bas dorénavant... jusqu'aux prochaines grosses pluies en tout cas !

Bon, cet article va être écrit sur le coup de la colère et donc sera certainement un rien décousu avec des fautes de français et d'orthographe, faudra pas m'en vouloir.

Aujourd'hui je me suis rendue dans la commune où j'ai grandi et où je suis encore active dans deux sociétés locales.

Il y a quelques années ils ont rénové la maison de commune, rendant le rez-de-chaussée complètement accessible, créant une salle de réunion au 1er (ou 2e) étage.... totalement inaccessible. Raison invoquée : trop cher. Moui, bon. La loi dit, en gros, que l'accessibilité dans une rénovation doit être réalisée dans la limite des coûts raisonnables. Admettons.

Donc aujourd'hui, ils inauguraient la salle villageoise (communément appelée Grande Salle). Un budget de 2 millions de francs (si si rien que ça et je le tiens de l'architecte, donc pas d'exagération).

Une fois la partie officielle terminée je me dis "chouette, allons visiter". Sauf que non.

Alors il y a bien des toilettes handicapées au rez-de-chaussée (yesssss, plus besoin de se cacher entre 2 portes comme je le fais depuis 11 ans). Sauf que.

Sauf qu'il n'y a pas d'accès par l'intérieur à ladite salle. Une magnifique rampe d'escalier, des poutres apparentes superbes. Mais de monte-escalier..... que dalle !!!!!!!!!

J'attrape la syndique qui s'apprêtait à grimper lesdits escaliers et lui demande : euh... et moi je vais comment en-haut ?

Réponse : Il y a le pont de grange ! A l'extérieur, de l'autre côté du bâtiment.

Ouais, sauf que (ça en fait des "sauf que") la rampe dudit pont de grange est juste INFRANCHISSABLE seul.

Réponse : Ah mais je vous pousse....

Ouiiiiiii, j'pense que vous allez aussi être là à chaque fois que je veux assister à une réunion et aussi en plein hiver quand c'est bien gelé (et où ce n'est même pas envisageable de me faire monter ou descendre cette pu**** de rampe). Bon ça je lui ai pas dit, je suis partie en lui disant que je trouvais ça scandaleux étant donné le budget à disposition.

Je chope ensuite l'architecte et seul constat de sa part : on a loupé le coche.... mais ça a été validé par l'avacah (association vaudoise pour la construction adaptée aux handicapés) vous savez !

Ouais ça me fait une belle jambe.

Chaque fois que je voudrai aller aux toilettes (ou ne serait-ce qu'entrer dans la salle) je devrais encore et toujours demander à une bonne âme de bien vouloir me faire franchir cette damnée rampe.... et en hiver je pourrai carrément oublier d'aller dans cette salle. Je peux éventuellement parquer en-haut... sauf que c'est la sortie de secours et qu'en plus lorsqu'il y a une fête, la place est régulièrement prise.

S'ils ont pu mettre une plate-forme monte-escalier dans la salle de sport il y a 10 ans... pourquoi pas dans la salle villageoise aujourd'hui ??? Et qu'on ne me dise pas que sur un budget de 2 millions ce n'était pas envisageable.

Je suis furieuse, furax, remontée mais une fois calmée l'avacah aura droit à quelques questions écrites de ma part. Je doute fortement qu'ils aient vu le pourcentage de ladite rampe.

J'aurais presque envie de souhaiter à quelques municipaux de se retrouver en fauteuil roulant un jour.. peut-être se rendront-ils compte que ce n'est pas toujours agréable de devoir systématiquement demander de l'aide pendant une fête, une réunion etc..